La prestation compensatoire :
La prestation compensatoire est prévue à l’article 270 et suivants du Code civil. Il s’agit d’une prestation forfaitaire sous forme de capital mise à la charge de l'un des époux, destinée à compenser, autant qu'il est possible, la disparité que le divorce crée dans les conditions de vie respectives des époux.
Dans le cadre d’un divorce, l’un des époux peut être tenté de dissimuler une partie de ses ressources devant le juge aux affaires familiales. La contribution à l’entretien et à l’éduction des enfants (article 373-2-2 du Code civil), le devoir de secours (article 212 du Code civil) ou la prestation compensatoire font partie des prestations financières sur lesquelles le juge va devoir statuer.
Pour aider l’un des époux à évaluer le patrimoine de son conjoint, le Cabinet Raspail peut apporter son expertise et diligenter une enquête financière et patrimoniale détaillée. Les éléments de preuves obtenus permettront au juge aux affaires familiales d’apprécier au mieux les intérêts des parties en présence.
La pension alimentaire :
En cas de séparation ou de divorce, chacun des parents doit contribuer à l'entretien et à l'éducation des enfants. Cette obligation peut se poursuivre lorsque l'enfant est majeur. Cette contribution peut être versée sous forme d'une pension alimentaire par le parent qui n’a pas la garde des enfants.
Les revenus des parties en présence pouvant évoluer, il appartient à l’époux demandeur de connaitre avec précision les revenus de son ex-conjoint. C’est dans ce contexte que l’époux demandeur peut faire appel au Cabinet Raspail afin de réaliser une enquête. Les preuves obtenues par l’enquête permettront au demandeur d’assurer la défense de ses intérêts devant le Juge aux Affaires Familiales.
La garde d’enfants :
« Si l'intérêt de l'enfant le commande, le juge peut confier l'exercice de l'autorité parentale à l'un des deux parents. L'exercice du droit de visite et d'hébergement ne peut être refusé à l'autre parent que pour des motifs graves […] » (article 373-2-1 du Code Civil).
Même si la garde alternée reste la meilleure solution pour les enfants d’un couple séparé ou divorcé, la garde exclusive attribuée par le juge aux affaires familiales reste le mode de garde traditionnel des enfants. La garde exclusive est assortie d’un droit de visite et d’hébergement pour le parent qui vit ailleurs. Certaines situations peuvent toutefois retirer ce droit : maltraitance, pratiques addictives, logement insalubre etc.
Lorsque des faits avérés peuvent porter atteinte à la sécurité et à l’éducation des enfants, l’un des parents peut saisir le juge aux affaires familiales, soit pour faire cesser soit ce droit de visite, soit pour demander au contraire la garde exclusive lorsque c’est le parent indélicat qui en est le titulaire.
Le rôle du Cabinet Raspail est de révéler par des preuves recueillies sur la voie publique que l’un des deux conjoints compromet gravement son devoir de parent.